Quel que soit votre domaine d’expertise (Marketing, Sales, Finance, RH, etc), vous devez impérativement :
Mesurer l’atteinte de vos objectifs micro et macro ;
Comprendre les résultats de vos stratégies ;
Identifier des opportunités d’action.
Looker Studio (ex – Google Data Studio) est un outil de data visualisation vous permettant de mener à bien ces 3 points.
Cet outil, nous l’utilisons tous les jours depuis 6 ans avec nos clients et nous le maîtrisons parfaitement.
Nous avons donc décidé de vous partager gratuitement une formation ultra-complète sur le sujet.
Des fonctionnalités basiques aux techniques les plus puissantes que l’on utilise au quotidien, il y en a pour tout le monde !
Vous trouverez également des réponses aux questions que l’on nous pose très souvent à la fin de cette ressource.
La documentation complète de Looker Studio est disponible ici. Le but de cette formation n’est pas de faire un copier-coller de la documentation officielle, mais plutôt de vulgariser certains concepts clés et vous donner des exemples concrets ainsi que des techniques peu connues.
Cette ressource est accompagnée de 11 cas pratiques. Pour que vous puissiez suivre le mieux possible l’intégralité de ces derniers, nous vous mettons à disposition 2 supports de formation :
Pour la réalisation des cas pratiques, nous vous conseillons de créer un Looker Studio vierge et de les réaliser dans l’ordre, car il y a une suite logique.
Les cas pratiques de cette formation sont tous orientés sur des données sales / marketing.
Pour finir cette introduction, sachez que toutes les dernières nouveautés relatives à Looker Studio sont disponibles ici.
Allez c’est parti, accrochez-vous, nous n’avons pas fait les choses à moitié ! 🤓 📚
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Looker Studio est un outil de data visualisation permettant de créer et partager des dashboards (tableaux de bord), reportings (rapports) et analyses ad hoc.
Un dashboard est un ensemble de composants interactifs (graphiques, filtres, etc) utilisant des KPI et dimensions et permettant à une entreprise, une équipe ou encore une personne, de mesurer l’atteinte de ses objectifs, de comprendre les résultats de ses stratégies et d’identifier des opportunités d’action.
Voici les 2 principales caractéristiques d’un dashboard :
Il est actualisé à intervalle de temps court (temps réel, 1 fois par jour, 2 fois par jour, etc) ;
Il est interactif pour permettre aux utilisateurs de drill-down, de filtrer les données, etc.
Un reporting est un document, qui se présente généralement sous la forme d’une suite de diapositives sur lesquelles se trouve du texte explicatif ainsi que des graphiques, offrant un compte rendu de l’activité d’une entreprise, d’une équipe ou encore d’une personne sur une période donnée. Un reporting est généralement destiné à une audience spécifique, comme des cadres supérieurs ou des parties prenantes externes.
Voici les principales caractéristiques d’un reporting :
Il est actualisé à intervalle de temps moyen / long (toutes les semaines, tous les mois, trimestres, semestres, etc) ;
Il est focalisé sur un sujet ou une question spécifique ;
Il n’est pas interactif.
Une analyse ad hoc est une exploration visant à répondre à un besoin temporaire. Son objectif est d’étudier en profondeur et rapidement une question précise qui se pose à un moment donné.
Voici des exemples de questions :
Quels sont les canaux de support client les plus fréquemment utilisés, et quelle est la satisfaction des utilisateurs envers chaque canal en fonction de la complexité du problème résolu ?
Quels sont les temps de chargement moyens des différentes parties du site web et existe-t-il des corrélations entre les temps de chargement et le niveau de satisfaction des utilisateurs ?
Looker Studio fait partie du top 3 des outils les plus utilisés chez nos clients pour répondre à des besoins en data visualisation (avec Tableau Software et Power BI).
Looker Studio est à date (octobre 2023) encore considéré comme un outil de data visualisation plutôt que comme un outil de business intelligence, principalement parce qu’il n’est pas aussi performant que ses concurrents sur la partie transformation et modélisation des données. Cependant, l’outil est en perpétuelle évolution, et devrait le devenir rapidement (notamment la version pro).
Qu’est-ce que Looker Studio Pro ?
Looker Studio Pro est une “extension payante” de Looker Studio. En optant pour Looker Studio Pro, vous bénéficiez de toutes les fonctionnalités proposées par la version gratuite de Looker Studio, auxquelles s’ajoutent des fonctionnalités et accès premiums.
Looker Studio Pro permet notamment :
De posséder les rapports et sources de données au niveau d’une entreprise (plus d’informations ici) ;
De collaborer et gérer finement les autorisations de partage à grande échelle (plus d’informations ici) ;
D’automatiser l’envoi des rapports par email ou Google Chat (plus d’informations ici) ;
De démocratiser l’exploration des données en partageant des liens de rapports personnels (plus d’informations ici) ;
D’obtenir de l’aide avec le service Cloud Customer Care (plus d’informations ici) ;
D’utiliser l’application mobile de Looker Studio (plus d’informations ici).
De plus en plus de fonctionnalités / accès premiums seront disponibles avec le temps.
Vous trouverez toutes les informations pour souscrire à la version Pro de Looker Studio ici.
Looker Studio Pro est disponible au coût de 9 $ par mois et par utilisateur actif.
Un utilisateur actif est défini comme :
Un éditeur de rapport ;
Un propriétaire de rapport ;
Un membre d’un Workspace.
Rassurez-vous, un utilisateur n’ayant pas souscrit à Looker Studio Pro et disposant des droits pour accéder à un rapport peut utiliser ce rapport. En revanche, il ne peut pas le modifier.
Les principaux avantages et inconvénients de Looker Studio
Afin que vous puissiez situer davantage cet outil de data visualisation sur le marché, voici un petit récapitulatif des avantages et inconvénients de Looker Studio :
Les principaux avantages
Il est gratuit (hormis Looker Studio Pro qui est à 9 $ par mois et par utilisateur actif) ;
Il est facile à prendre en main (interface intuitive) ;
Il propose une très grande flexibilité dans la mise en forme (design et structure) ;
Il propose un large éventail de connecteurs (connecteurs “Google” ou “Partenaires”) ;
Il est facile de partager les dashboards, reportings et analyses ad hoc créés ;
Il dispose d’une importante communauté (grandissante).
Les principaux inconvénients :
Il est peut être lent s’il y a un volume important de données et / ou que beaucoup de calculs doivent être effectués pour satisfaire les graphiques de la page concernée (il est possible de réduire les temps de chargement en passant par Google BigQuery et des ensembles de données “optimisées”) ;
Si vous n’êtes pas en mesure d’établir un traitement de données en amont sur un data warehouse comme Google BigQuery, Looker Studio est moins performant que ses principaux concurrents (Tableau Software et Power BI) pour la transformation et la modélisation des données ;
Il ne propose pas de système d’alerte (sauf.
À savoir : avec le temps, la version Pro de Looker Studio devrait réduire le nombre d’inconvénients !
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Dans cette section, nous vous présentons les fonctionnalités basiques (et essentielles) de Looker Studio pour commencer à utiliser correctement l’outil. Nous aborderons les sujets plus avancés dans les sections suivantes.
Créer un rapport
Un rapport regroupe un ensemble de composants (graphiques, commandes interactives, formes, textes, images, etc) sur une ou plusieurs pages afin de présenter des informations et des insights à partir d’une ou plusieurs sources de données.
Pour créer un rapport, vous devez avant tout posséder un compte Google. Ensuite, rendez-vous ici, cliquez sur “+ Rapport vide”, puis suivez les instructions pour finaliser la création de votre compte si c’est votre premier rapport. Vous remarquerez que vous pouvez par ailleurs créer un rapport à partir d’un modèle.
Une fenêtre devrait apparaître pour ajouter une source de données, nous y reviendrons dans la section suivante.
Ajouter une source de données à un rapport
Looker Studio dispose de beaucoup de connecteurs permettant de créer des sources de données (instance d’association entre un ensemble de données et Looker Studio).
Looker Studio propose des connecteurs “Google” (créés et soutenus par Looker Studio) gratuits et des connecteurs “Partenaires” (créés et soutenus par les partenaires de Looker Studio) pouvant être gratuits ou payants.
Chez Boryl, nous utilisons principalement le connecteur Google BigQuery (cloud data warehouse de Google) pour 4 principales raisons :
Nous disposons en interne de + 120 connecteurs (propriétaires) aux outils les plus utilisés du marché (dont beaucoup ne sont pas disponibles gratuitement sur Looker Studio, ou bien disponibles, mais pas suffisamment élaborés) nous permettant l’ingestion des données depuis ces outils vers Google BigQuery ;
Il existe des solutions SaaS d’ingestion de données (Fivetran, Airbyte, etc) simples à déployer et avec de plus en plus de connecteurs permettant l’ingestion des données depuis ces outils vers Google BigQuery ;
Le fait de passer par Google BigQuery nous permet de créer des reportings / dashboards plus avancés en termes de visualisation et d’analyse grâce à la possibilité de traiter les données en amont avec beaucoup de flexibilité (nettoyage, consolidation, etc) ;
Le fait de passer par Google BigQuery nous permet d’améliorer la vitesse des reportings / dashboards grâce à l’optimisation de la “structure” des ensembles de données et d’autres configurations permettant d’améliorer la vitesse d’exécution des requêtes SQL provenant de Looker Studio (ex : Google BI Engine).
2 types de sources de données
Il existe 2 types de sources de données : les sources de données intégrées et réutilisables.
Les sources de données intégrées :
Elles ne peuvent être associées qu’à un seul rapport ;
Leur création se fait depuis la configuration des rapports ;
Si vous partagez un rapport avec des sources de données intégrées, ces dernières seront également partagées ;
Si un utilisateur a les droits pour modifier un rapport qui lui a été partagé, il pourra également modifier les sources de données intégrées associées ;
Les modifications apportées par un utilisateur aux sources de données intégrées se répercutent sur la vue des autres utilisateurs ayant accès au rapport concerné ;
Les sources de données intégrées facilitent le travail en collaboration.
Les sources de données réutilisables :
Elles peuvent être associées à plusieurs rapports ;
Si un utilisateur a les droits pour modifier un rapport qui lui a été partagé, il pourra modifier les sources de données réutilisables associées uniquement si ces sources lui sont également partagées ;
Il est possible de transformer les sources de données intégrées en réutilisables directement depuis la configuration des rapports ;
Les sources de données réutilisables facilitent le maintien d’un même modèle de données au sein d’une entreprise (elles permettent par exemple de garder un même nom pour une même métrique sur l’intégralité des reportings / dashboards d’une entreprise).
3 méthodes d’identification
Les données issues d’une source de données peuvent être accessibles avec 3 méthodes d’identification différentes (chacune de ces méthodes faisant l’objet d’un choix de configuration obligatoire). Voici les 2 plus utilisées :
La méthode d’identification “avec les identifiants du propriétaire”
Avec cette méthode d’identification, les utilisateurs accèdent aux données issues de la source de données concernée avec les identifiants du propriétaire ;
Avec cette méthode d’identification, les utilisateurs n’ont pas besoin d’avoir accès à l’ensemble de données sous-jacent pour consulter ou créer des rapports utilisant les données issues de la source de données concernée ;
Cette méthode d’identification est la méthode configurée par défaut lorsque vous créez une source de données (vous serez alors le propriétaire).
La méthode d’identification “avec les identifiants du lecteur”
Avec cette méthode d’identification, les utilisateurs accèdent aux données issues de la source de données concernée avec leurs propres identifiants ;
Avec cette méthode d’identification, les utilisateurs doivent avoir accès à l’ensemble de données sous-jacent pour consulter ou créer des rapports utilisant les données issues de la source de données concernée.
Ajouter une nouvelle source de données intégrée à un rapport
Pour ajouter une nouvelle source de données intégrée à un rapport, rendez-vous sur un rapport (celui que vous venez de créer par exemple), cliquez sur “Ajouter des données”, restez sur l’onglet “Associer à des données”, sélectionnez le connecteur de votre choix ainsi qu’un ensemble de données puis suivez les instructions. Les instructions peuvent légèrement varier selon le connecteur sélectionné.
De notre côté, dans cette formation, nous utilisons le connecteur “Google Sheets” car c’est le plus pratique pour nous dans le cadre de cette formation.
Créer une nouvelle source de données réutilisable
Pour créer une nouvelle source de données réutilisable, rendez-vous sur la page d’accueil de Looker Studio, cliquez sur “Créer” > “Source de données”, sélectionnez le connecteur de votre choix ainsi qu’un ensemble de données puis suivez les instructions.
Vous devriez arriver sur la page de configuration de la source de données concernée. Sur cette page, vous pouvez modifier le modèle de données. Nous y reviendrons plus tard, vous pouvez laisser la configuration telle qu’elle est.
Ajouter une nouvelle source de données réutilisable à un rapport
Pour ajouter une source de données réutilisable à votre rapport, rendez-vous sur un rapport, cliquez sur “Ajouter des données”, allez sur l’onglet “Mes sources de données”, sélectionnez la source de données réutilisable de votre choix et cliquez sur “Ajouter”.
Modifier une source de données intégrée en source de données réutilisable
Pour modifier une source de données intégrée en source de données réutilisable, rendez-vous sur un rapport, cliquez sur “Ressource” > “Gérer les nouvelles sources de données”, puis cliquez sur “Rendre l’ensemble de données réutilisable” (au niveau de la source intégrée concernée).
Modifier la méthode d’identification à une source de données
Pour modifier la méthode d’identification d’une source de données, rendez-vous sur un rapport, cliquez sur “Ressource” > “Gérer les nouvelles sources de données”, cliquez sur “Modifier” (au niveau de la source concernée), cliquez sur “Identifiants d’accès aux données”, puis sélectionnez la méthode de votre choix.
Ajouter un graphique à un rapport
Looker Studio dispose de beaucoup de graphiques (composant Looker Studio) permettant de visualiser les données issues d’une source de données.
Voici la documentation Google relative à tous les graphiques disponibles sur Looker Studio :
Pour créer un graphique, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Ajouter un graphique”, sélectionnez le graphique de votre choix et placez-le où vous le voulez sur la page concernée de votre rapport.
Configurer un graphique
Lorsque vous sélectionnez un graphique, un menu de configuration apparaît sur la droite de l’écran vous permettant de configurer le graphique sélectionné. Ce menu se divise en 2 onglets : “CONFIGURER” et “STYLE”.
L’onglet “CONFIGURER” permet de configurer “l’aspect data” du graphique sélectionné. Voici les actions de configuration basiques relatives à cet onglet :
1 – Sélectionner la source de données à associer au graphique
En cliquant ici (cf “1” sur la capture ci-dessus), vous pouvez sélectionner parmi toutes les sources de données associées à votre rapport celle que vous voulez associer à votre graphique.
2 – Sélectionner la dimension à associer à la plage de dates du graphique
En cliquant ici (cf “2” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter une dimension “Date” issue de la source de données associée au graphique. Cette configuration est uniquement disponible si votre source de données dispose d’une dimension « Date » valide.
Petit rappel sur les dimensions et métriques :
Les dimensions sont qualitatives (date, pays, sexe, tranche d’âge, etc). Elles permettent de regrouper les métriques par catégorie. Ce sont généralement des chaînes de caractères et elles sont représentées par des champs verts dans Looker Studio.
Les métriques sont quantitatives (sessions, utilisateurs, chiffre d’affaires, dépenses, etc). Elles mesurent les données contenues dans les dimensions et elles sont représentées par des champs bleus dans Looker Studio.
Toute la richesse de la data visualisation réside dans le croisement des dimensions et des métriques !
3 – Sélectionner la ou les dimensions à associer au graphique
En cliquant ici (cf “3” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter au graphique une dimension issue de la source de données associée au graphique. En fonction du graphique, vous pouvez ajouter une ou plusieurs dimensions. Vous pouvez par exemple en ajouter plusieurs sur un tableau et seulement une sur un graphique de série temporelle.
4 – Sélectionner la dimension de répartition à associer au graphique
En cliquant ici (cf “4” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter au graphique une dimension de répartition issue de la source de données associée au graphique. Cette configuration est uniquement disponible sur certains graphiques. En voici quelques-uns :
Vous ne pouvez pas associer une dimension de répartition à un graphique si vous lui avez associé plusieurs métriques.
Une dimension de répartition affiche la valeur d’une métrique par catégorie en fonction de la dimension sélectionnée. Par exemple, un graphique affichant les sessions d’un site web peut être réparti par une dimension « Canal » pour afficher les sessions par canal, ou par une dimension « Source » pour afficher les sessions par source.
5 – Sélectionner la ou les métriques à associer au graphique
En cliquant ici (cf “5” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter au graphique une métrique issue de la source de données associée au graphique. En fonction du graphique, vous pouvez ajouter une ou plusieurs métriques. Vous pouvez par exemple en ajouter plusieurs sur un tableau et seulement une sur un graphique à secteurs.
Vous ne pouvez pas associer plusieurs métriques à un graphique si vous lui avez associé une dimension de répartition.
6 – Sélectionner la plage de dates par défaut et la période de comparaison à associer au graphique
À cet endroit (cf “6” sur la capture ci-dessus), vous pouvez définir la plage de dates par défaut ainsi que la période de comparaison à associer au graphique.
Plus d’informations sur les dates et les heures ici.
Plus d’informations sur les plages de dates et périodes de comparaison ici.
7 – Modifier une dimension / métrique au niveau individuel (pour un graphique)
En cliquant ici (cf “7” sur la capture ci-dessus), vous pouvez modifier la métrique ou dimension concernée.
Dans le cas d’une métrique, vous pouvez :
Modifier son nom ;
Modifier sa méthode d’agrégation ;
Modifier son type ;
Préciser un calcul de comparaison ou un calcul cumulé.
Plus d’informations sur les méthodes d’agrégation ici.
L’onglet “STYLE” permet de configurer “l’aspect style” du graphique sélectionné. Les actions de configuration relatives à “l’aspect style” diffèrent selon le graphique sélectionné. Nous vous laisserons découvrir / tester ces actions de configuration dans les différents cas pratiques de cette formation (c’est suffisamment intuitif pour ne pas les passer en revue une par une).
Plus d’informations sur la configuration de “l’aspect style” par graphique ici.
Créer et paramétrer un tableau (cas pratique 1)
Les tableaux font partie des graphiques les plus utilisés. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création et le paramétrage d’un tableau.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de réaliser un tableau permettant de mesurer la performance Google Ads d’un business par mot-clé via différentes métriques ;
Le business imaginaire concerné peut être un SaaS ou un site de génération de lead ;
Créer et paramétrer un graphique de série temporelle avec une dimension de répartition (cas pratique 2)
Les graphiques de série temporelle avec une dimension de répartition font partie des graphiques les plus utilisés. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création et le paramétrage d’un graphique de série temporelle avec une dimension de répartition.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de réaliser un graphique de série temporelle permettant de mesurer l’évolution mensuelle du chiffre d’affaires généré par les différentes catégories de produit d’un business ;
Le business imaginaire concerné est un e-commerce ;
Créer et paramétrer un graphique combiné (cas pratique 3)
Les graphiques combinés font partie des graphiques les plus utilisés. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création et le paramétrage d’un graphique combiné.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de réaliser un graphique combiné permettant de mesurer simultanément l’évolution du chiffre d’affaires global, des coûts publicitaires globaux et le retour sur investissement publicitaire global d’un business ;
Le business imaginaire concerné est un business effectuant des campagnes publicitaires payantes ;
Créer et paramétrer un graphique de série temporelle avec période de comparaison (cas pratique 4)
Les graphiques de série temporelle avec période de comparaison font partie des graphiques les plus utilisés. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création et le paramétrage d’un graphique de série temporelle avec période de comparaison.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de réaliser un graphique de série temporelle permettant de mesurer l’évolution mensuelle des sessions organiques générées par le site web d’un business du 1er novembre 2021 au 1er novembre 2022 comparativement à la période équivalente précédente (du 1er novembre 2020 au 1er novembre 2021) ;
Le business imaginaire concerné est un business ayant mis en place une stratégie SEO ;
Comme dit au début de cette formation, comparativement à ses principaux concurrents (Power BI et Tableau software), Looker Studio offre une grande flexibilité dans la structuration et la mise en forme d’un rapport.
Ajouter un composant visuel statique
Looker Studio propose 4 composants visuels statiques pour mettre en forme un rapport et y ajouter du contexte.
1 – Ajouter une image
En cliquant ici (cf “1” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter une image.
2 – Ajouter du texte
En cliquant ici (cf “2” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter du texte.
3 – Ajouter une ligne
En cliquant ici (cf “3” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter une ligne.
4 – Ajouter une forme
En cliquant ici (cf “4” sur la capture ci-dessus), vous pouvez ajouter une forme.
Vous trouverez plus d’informations sur les différents composants visuels statiques ici.
Exemple de mise en forme d’une page d’un rapport (cas pratique 5)
La mise en forme est une étape importante dans la création d’un reporting / dashboard. Elle permet 2 choses :
Améliorer la compréhension des données présentées ;
Donner envie aux utilisateurs d’utiliser le reporting / dashboard concerné.
Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la mise en forme d’une page d’un rapport.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de réaliser une page reprenant les 4 graphiques créés dans les cas pratiques précédents (1,2,3 et 4) en y ajoutant des composants visuels statiques ;
Les composants visuels statiques utilisés sont du texte, des images, des lignes et des formes.
Rendu final attendu :
Principales étapes (en partant des cas pratiques précédents) :
Créer une nouvelle page ;
Redimensionner la nouvelle page ;
Ajouter les 4 graphiques (copier-coller) sur la page concernée ;
Ajouter les composants visuels statiques sur la page concernée ;
Disposer les différents composants sur la page concernée.
Indice :
Pour modifier la taille d’une page, rendez-vous sur une page d’un rapport en mode éditeur, effectuez un clic droit sur la page, cliquez sur “Paramètres associés à la page actuelle”, cliquez sur “STYLE”, puis configurez la largeur ainsi que la hauteur de la page.
Pour partager un rapport, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Fichier” > “Partager…”, puis ajustez comme bon vous semble les options de partage.
Plus d’informations sur le partage de rapports ici.
Copier un rapport
Pour copier un rapport, rendez-vous sur un rapport, cliquez sur “les 3 petits points” > “Créer une copie”, sélectionnez les sources de données et validez.
Les fonctionnalités intermédiaires de Looker Studio
Dans cette section, nous vous présentons les fonctionnalités intermédiaires principales de Looker Studio afin que vous puissiez créer des reportings / dashboards plus intuitifs / interactifs tout en appliquant des techniques qui vous feront gagner du temps dans la création.
Les fonctionnalités intermédiaires présentées dans cette section sont celles que nous utilisons le plus souvent quotidiennement.
Nous aborderons des sujets encore un peu plus avancés dans la section suivante.
Ajouter un module de commande à un rapport
Looker Studio dispose de plusieurs modules de commande (composant Looker Studio) permettant aux utilisateurs d’interagir avec les données présentées sur un rapport.
Créer un module de commande
Pour créer un module de commande, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Ajouter une commande”, sélectionnez le module de commande de votre choix et placez-le où vous le voulez sur la page concernée de votre rapport.
Looker Studio propose 11 modules de commande :
La commande “Liste déroulante” (plus d’informations ici) ;
La commande “Liste à taille fixe” (plus d’informations ici) ;
La commande “Zone de saisie” (plus d’informations ici) ;
La commande “Filtre avancé” (plus d’informations ici) ;
Comme pour les graphiques, lorsque vous sélectionnez un module de commande, un menu de configuration apparaît sur la droite de l’écran vous permettant de configurer le module de commande sélectionné. Ce menu se divise en 2 onglets : “CONFIGURER” et “STYLE”.
L’onglet “CONFIGURER” permet de configurer “l’aspect data” du module de commande sélectionné. Les actions de configuration relatives à “l’aspect data” diffèrent selon le module de commande sélectionné.
L’onglet “SYLE” permet de configurer “l’aspect style” du module de commande sélectionné. Les actions de configuration relatives à “l’aspect style” diffèrent selon le module de commande sélectionné.
Nous vous laisserons découvrir / tester ces actions de configuration dans les différents cas pratiques de cette formation (c’est suffisamment intuitif pour ne pas les passer en revue une par une).
Vous pouvez toujours faire un petit tour sur la documentation officielle de chaque module de commande (listée juste au-dessus) si vous voulez en savoir plus.
Créer et paramétrer une liste déroulante (cas pratique 6)
Les listes déroulantes font partie des modules de commande les plus utilisés. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création d’une liste déroulante.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de créer une liste déroulante permettant de filtrer le graphique créé dans le cas pratique 2 sur une ou plusieurs catégories de produit ;
Toutes les catégories de produit doivent être affichées par défaut .
Rendu final attendu :
Principales étapes (en partant des cas pratiques précédents) :
Créer une nouvelle page ;
Ajouter le graphique concerné (copier-coller) sur la page concernée ;
Ajouter la liste déroulante sur la page concernée ;
Réaliser la configuration de “l’aspect data” de la liste déroulante ;
Réaliser la configuration de “l’aspect style” de la liste déroulante ;
Disposer les différents composants sur la page concernée ;
Créer et paramétrer un sélecteur de plage de dates (cas pratique 7)
Les sélecteurs de plage de date font partie des modules de commande les plus utilisés. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création d’un sélecteur de plage de dates.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de créer un sélecteur de plage de dates permettant d’ajuster la plage de dates du graphique créé dans le cas pratique 4 ;
Il ne doit plus y avoir de période de comparaison sur le graphique ;
La plage de dates par défaut du graphique doit être automatique ;
La plage de dates par défaut du sélecteur de plage de dates doit être automatique ;
Rendu final attendu :
Principales étapes (en partant des cas pratiques précédents) :
Créer une nouvelle page ;
Ajouter le graphique concerné (copier-coller) sur la page concernée ;
Modifier la configuration de “l’aspect data” du graphique concerné ;
Ajouter le sélecteur de plage de dates sur la page concernée ;
Réaliser la configuration de “l’aspect data” du sélecteur de plage de dates ;
Réaliser la configuration de “l’aspect style” du sélecteur de plage de dates ;
Disposer les différents composants sur la page concernée ;
Utiliser la mise en forme conditionnelle sur un tableau (cas pratique 8)
La mise en forme conditionnelle peut s’avérer très utile pour faire ressortir des informations sur un tableau.
Pour ajouter une mise en forme conditionnelle à un tableau, rendez-vous sur la configuration de “l’aspect style” du tableau concerné, cliquez sur “Ajouter” (dans la section “Mise en forme conditionnelle”), créez votre règle et enregistrez.
Les mises en forme conditionnelles sur les tableaux sont très souvent utilisées. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur l’utilisation d’une mise en forme conditionnelle sur tableau.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de réaliser un tableau faisant ressortir des opportunités de positionnement SEO (mot-clé / URL) à l’aide d’une mise en forme conditionnelle ;
Le business imaginaire concerné est un business ayant mis en place une stratégie SEO ;
Modifier le modèle de données d’une source de données
Un peu plus haut dans cette formation, nous avons vu qu’il était possible de modifier une métrique ou une dimension au niveau du graphique.
Il peut être intéressant de faire cela au niveau de la source de données afin de garder un modèle de données commun sur tous les graphiques utilisant cette source de données.
Modifier une métrique ou une dimension au niveau de la source de données peut vous faire gagner beaucoup de temps.
En effet, si par exemple vous voulez changer le nom d’une métrique spécifique sur 20 graphiques, vous pouvez le faire directement au niveau de la source, ce qui vous évite de répéter l’action 20 fois.
Pour modifier le modèle de données d’une source de données, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Ressource” > “gérer les nouvelles sources de données”, cliquez sur “MODIFIER” au niveau de la source de données concernée, modifiez comme bon vous semble le modèle de données puis cliquez sur “OK”.
Regrouper des composants
Lorsque vous ajoutez un module de commande sur une page, il affecte par défaut tous les graphiques de la page sous réserve que la dimension de filtrage relative au module de commande soit identifiée dans les sources de données liées aux graphiques de la page.
Vous pouvez limiter le champ d’application d’un module de commande en la regroupant avec un ou plusieurs graphiques.
À savoir, un module de commande affecte également un autre module de commande !
Pour regrouper des composants, sélectionnez-les, réalisez un clic droit, et cliquez sur “Regrouper”.
Travailler sur plusieurs composants à la fois
Travailler sur plusieurs composants à la fois peut vous faire gagner beaucoup de temps.
En effet, très souvent, nous voulons appliquer la même configuration à plusieurs composants. Il peut s’agir d’une configuration de “l’aspect style” ou une configuration de “l’aspect données”.
Au lieu de répéter l’action plusieurs fois vous pouvez sélectionner les différents composants concernés et réaliser la configuration une seule fois !
Placer un composant au niveau du rapport
Placer un composant au niveau du rapport peut vous faire gagner beaucoup de temps.
En effet, très souvent, nous voulons placer un même composant au même endroit sur différentes pages.
Au lieu de répéter l’action plusieurs fois vous pouvez sélectionner le composant concerné et le placer au niveau du rapport.
Pour placer un composant au niveau du rapport, sélectionnez-le, réalisez un clic droit, et cliquez sur “Placer au niveau du rapport”.
Organiser la structure des pages d’un rapport
Il est très courant qu’un rapport dispose de plusieurs pages. Dans ce cas vous pouvez configurer un “menu de navigation” en choisissant de regrouper (ou non) les pages entre elles dans des sections si cela est pertinent.
Pour organiser votre menu de navigation, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Page 1 sur X”, ajoutez les éléments que vous souhaitez en cliquant sur le “+”, puis disposez le tout comme bon vous semble.
Pour afficher quand et où vous le souhaitez votre menu de navigation, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Thème et mise en page” > “MISE EN PAGE”, puis ajustez la configuration “Visibilité de l’en-tête” et “Type de navigation” comme bon vous semble.
Les fonctionnalités / pratiques avancées de Looker Studio
Dans cette section, nous vous présentons des fonctionnalités / pratiques avancées de Looker Studio afin que vous puissiez créer des reportings / dashboards encore plus avancés !
Les fonctionnalités / pratiques avancées présentées dans cette section sont celles que nous utilisons le plus souvent. Vous trouverez d’autres techniques avancées et bien expliquées sur ce site web :
Pour créer un champ calculé, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Ajouter un champ” (au niveau de la source de données de votre choix à droite de l’interface), créez votre champ, cliquez sur “Enregistrez” puis “OK”.
La création de nouvelles dimensions à l’aide des champs calculés est quelque chose de très courant. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création d’une nouvelle dimension à l’aide d’un champ calculé.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de réaliser un tableau affichant les sessions organiques générées par les différentes typologies de page du site web d’un business ;
Le business imaginaire concerné est un business ayant mis en place une stratégie SEO ;
Afin de limiter la duplication d’un même graphique (et donc la taille d’une page) en modifiant pour chacun d’entre eux la métrique configurée, il peut être intéressant de créer un sélecteur qui fera varier la métrique configurée sur un seul et unique graphique.
Cette pratique est notamment intéressante dans 2 situations :
Lorsque vous voulez visualiser la répartition par une dimension spécifique de plusieurs métriques sans dupliquer un même graphique ;
Lorsque vous voulez visualiser plusieurs métriques (>2) avec des échelles vraiment différentes sans dupliquer un même graphique.
La création d’un sélecteur de métrique est rendue possible en liant un champ calculé et un paramètre.
Nous avons déjà abordé les champs calculés, nous ne reviendrons donc pas dessus.
Concernant les paramètres, leur principale utilité est d’être utilisé dans les champs calculés afin d’afficher des résultats en fonction des entrées de l’utilisateur.
Pour créer un paramètre, rendez-vous sur un rapport en mode éditeur, cliquez sur “Ajouter un paramètre” (dans la source de données de votre choix à droite de l’interface), créez votre paramètre, cliquez sur “Enregistrez” puis “OK”.
La création de sélecteurs de métrique est quelque chose de très courant. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création d’un sélecteur de métrique.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de créer une liste déroulante permettant de sélectionner la métrique à afficher dans un graphique de série temporelle destiné à exprimer la “performance acquisition” du site web d’un business du 1er novembre 2021 au 1er novembre 2022 ;
Le business imaginaire concerné est un business ayant mis en place une stratégie d’acquisition ;
Afin de limiter la duplication d’un même graphique (et donc la taille d’une page) en modifiant pour chacun d’entre eux la dimension configurée, il peut être intéressant de créer un sélecteur qui fera varier une dimension configurée sur un seul et unique graphique.
Cette pratique est notamment intéressante lorsque vous voulez visualiser la répartition d’une même métrique suivant différentes dimensions.
La création d’un sélecteur de dimension est rendue possible en liant champ calculé et paramètre.
À savoir, la nouvelle commande “Commande de dimension” permet de faire varier une dimension sur un seul et unique graphique mais ne permet pas encore d’en faire varier 2, 3, 4, etc (sur un tableau par exemple).
Nous avons déjà abordé les champs calculés et les paramètres, nous ne reviendrons donc pas dessus.
La création de sélecteurs de dimension est quelque chose de très courant. Nous avons donc choisi de dédier un cas pratique sur la création d’un sélecteur de dimension.
Un peu de contexte sur ce cas pratique :
L’objectif est de créer une liste déroulante permettant de sélectionner la dimension à afficher dans un tableau destiné à exprimer la “performance acquisition Facebook Ads” d’un business ;
Le business imaginaire concerné est un business ayant mis en place des campagnes d’acquisition Facebook Ads ;